L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est une agence spécialisée de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour la santé publique créée en 1948. Elle dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies et son siège se situe à Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, en Suisse.
Selon sa constitution, l'OMS a pour objectif d'amener tous les peuples des États membres et partenaires au niveau de santé le plus élevé possible , la santé étant définie dans ce même document comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
Depuis le 1er juillet 2017, le directeur général de l’institution est Tedros Adhanom Ghebreyesus 6 , 7 .
Histoire
Avant 1948 : institutions précédentes
Vers 1850 différents dispositifs sont pris afin de mettre en place des mesures de quarantaines principalement destinées à protéger les États européens contre la peste 8 . En 1851 , la première conférence sanitaire internationale a lieu à Paris, regroupant 12 États, qui discute d'une convention sanitaire internationale signée en janvier 1852 pour lutter contre la peste, la fièvre jaune et le choléra 8 . Cependant cette convention n'est ratifiée que par la France et la Sardaigne, puis par le Portugal, avant d'être abandonnée 8 . Plusieurs autres conférences suivent, sans résultats 8 .
En 1892 , la septième conférence, à Venise, permet la signature d'une convention sanitaire internationale sur le choléra . En 1897 , une convention sanitaire internationale sur la peste est signée à son tour 8 . En 1903, une conférence met en place la convention sanitaire internationale regroupant ces deux dernières. Cette conférence se fixe également pour objectif de créer une institution internationale en matière de santé 8 . En 1907 , « l' Office international d'hygiène publique » (OIHP) est créé à Rome et doté d'un secrétariat permanent ainsi que d'un « comité permanent » 8 . Ce comité organise plusieurs conférences au cours des années suivantes 8 . L' OIHP est à sa création composé de 12 nations, sa langue officielle est le français et son siège à Paris 9 . Elle a pour fonction d'assurer la surveillance et la lutte de la peste, du choléra et de la fièvre jaune 8 . Petit à petit l' OIHP obtient des mandats sur des nouvelles maladies, par exemple la tuberculose 8 . En 1926 , la conférence de l' OIHP adopte une nouvelle convention sanitaire internationale étendant ses dispositions à la variole et au typhus 8 . Durant la Première Guerre mondiale , l' OIHP concentre ses compétences sur les traumatismes liées à la guerre 8 .
En 1902 , le Bureau sanitaire panaméricain est fondé, notamment pour l'échange de donnés épidémiologiques et pour coordonner la lutte contre les épidémies. Ses fonctions sont renforcées en 1924 par le Code sanitaire panaméricain 8 .
À la fin de la Première Guerre mondiale, un certain nombre de pays, et des personnalités influentes au sein de la communauté internationale comme Camille Barrère 10 , s'opposent à ce que l' OIHP passe sous le contrôle de la toute nouvelle Société des Nations (SDN). La grippe espagnole de 1918 - 1919 , qui fit, selon les sources, entre 30 et 100 millions de morts (plus que la Première Guerre mondiale), pousse la SDN à créer en 1923 le « comité d'hygiène » de la SDN, considéré comme l'ancêtre de l'OMS. Dominée par la France et le Royaume-Uni , la surveillance sanitaire du Comité couvre, à la fin des années 1920 , 70 % du globe 11 . Le comité d'hygiène se développe dans les domaines et maladies où l' OIHP n'est pas active comme le cancer, la malaria ou la lèpre, avec des compétences techniques plus importantes que l' OIHP 8 . Les deux institutions coopèrent sur quelques sujets 8 .
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale , trois organismes sanitaires internationaux coexistent : deux en Europe , l' OIHP et l'Organisation d'Hygiène de la Société des Nations , tandis qu'aux États-Unis, l' Organisation sanitaire panaméricaine (PAHO) constitue le troisième organisme international de santé 12 . Durant la Seconde Guerre mondiale , les Alliés créent un comité inter-allié sur les questions sanitaires et de secours, qui sera en 1943 remplacé par l' Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction , basée à Washington 8 . Cette dernière institution obtient notamment des compétences sur la formation et l'organisation médicale, la fourniture de matériel médical, avec une approche principalement médicamenteuse 8 .
À la conférence de San Francisco en 1945, l'inclusion de la santé dans les domaines de compétence des Nations unies est abordée, pour rapidement se diriger vers la création une organisation spécialisée dans ce domaine 13 . En 1946, une commission technique rassemble des experts de certains pays ainsi que des représentants d'autres organisations de santé déjà en place. En 1946, une conférence internationale met en place la Constitution de l'OMS 13 , adoptée à New York par la Conférence mondiale de la santé le 22 juillet 1946 14 . Elle a été signée par les représentants de 61 États et est entrée en vigueur le 7 avril 1948, à la suite de la ratification du 26e membre 15 , 13 . Entre 1946 et 1948, une commission intermédiaire règle l'intégration des organisations de santé au sein de l'OMS, tel que l'OIHP, l'Organisation d'hygiène de la société des nations, l'UNRRA et le Bureau sanitaire panaméricain et gère l'articulation avec l'ONU et ses autres agences, comme la FAO. Elle prépare également la première assemblée générale qui définit les agences régionales et la localisation du siège de l'OMS 13 . En juin 1948, la première assemblée générale se tient à Genève, ville choisie comme siège, en regroupant 53 membres, 9 observateurs et de représentants de plusieurs organisations tel que l'ONU ou l' Organisation panaméricaine de la santé 13 . Les bureaux régionaux sont créés entre 1949 et 1952, celui de l'Europe est créé en 1951 16 .
À la différence des institutions qui la précèdent, l'un des objectifs principaux de l'OMS à sa création est d'élever le niveau de santé de la population mondiale et non plus uniquement de ses pays membres, notamment les pays occidentaux. Cet objectif se retrouve dans sa constitution 17 . À sa création, l'OMS détermine un certain nombre d'axes d'action, tels que : l'assistance technique pour les états en demande, l'organisation d'accords internationaux, de normes et de typologies en matière de santé, le soutien à la recherche et à la formation médicale, le recoupement des données statistiques à l'échelle mondiale 13 . Ces axes d'actions thématiques doivent répondre aussi à des priorités sanitaires, notamment le paludisme, la santé de la mère et de l'enfant, la tuberculose, l'alimentation et les MST 13 .
En 1950, à la suite de la découverte des antibiotiques, l'OMS conseille les pays pour un usage adapté 16 . La même année, l'ONU effectue une campagne contre la tuberculose avec une inoculation massive du vaccin BCG , s'appuyant sur le service d'information épidémiologique par télex mis en place à partir de 1947. Entre 1952 et 1964, une campagne portant sur une injection unique de pénicilline contre le pian réduit drastiquement la portée de cette maladie 18 . En 1952, l'OMS débute les campagnes mondiales de vaccination contre la poliomyélite aboutissant à sa quasi-éradication 16 . En 1955, l'OMS débute un programme de lutte contre le paludisme, qui n'atteint pas ses objectifs 13 . À la suite de l'échec relatif attribué au manque de ressources et au défaut d’observance, l’accent a été porté sur les initiatives locales, la santé communautaire ainsi que sur l’implication des usagers et de la société civile [réf. nécessaire] . Les années 1960 sont marquées par les thématiques de la décolonisation et du manque de moyen des pays en développement, qui induit la relocalisation de ressources vers ces besoins, notamment en termes de formations de personnels 13 . En 1963, un programme de vaccinations contre la rougeole est mis en place 16 . En 1969, le premier règlement sanitaire international est créé pour la surveillance de 6 maladies infectieuses graves : choléra, peste, fièvre jaune, variole, fièvre récurrente et typhus 16 . En 1972, un programme est promulgué visant à améliorer la santé sexuelle et reproductive 16 .
En 1958, Viktor Zhdanov, vice-ministre de la Santé de l'URSS, demande à l'OMS de lancer une initiative mondiale visant à éradiquer la variole, qui a abouti à la résolution WHA11.54. À cette époque, 2 millions de personnes mouraient de la variole chaque année. Lancé en 1959 à l'initiative des pays communistes, avec une accélération à partir de 1967 et jusqu'en 1977, le programme d'éradication de la variole enregistre d'importants progrès 13 , 19 . En 1979, la variole est éliminée 16 .
À partir de 1973 : stratégie « Santé pour tous »
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Dans les années 1970, des programmes de lutte contre le pian , la tuberculose et la bilharziose rencontrent un certain succès, alors que des préoccupations nouvelles apparaissent concernant le choléra, la peste et les MST 13 .
Halfdan Mahler élu directeur général en 1973 a donné la priorité à la médecine sociale : considérer la santé plutôt que les maladies, utiliser du personnel médical qui ne soit pas nécessairement titulaire d'un diplôme de médecin dans les interventions sanitaires, inscrire la santé dans un ensemble comprenant l’éducation, la gestion de l’eau et l’alimentation, le tout dans le cadre de la lutte contre la pauvreté 13 . Les médicaments destinés aux soins de santé primaire ont la priorité. Cette orientation concerne tant les pays développés, où les frais de médicaments s’envolent souvent, entraînés par une surconsommation ou une mauvaise utilisation, que les pays du Sud 13 . En 1974, un programme de vaccination mondiale infantile est lancé 16 , 13 . La même année, une campagne contre l' onchocercose est lancée 20 . En 1975, une campagne de lutte contre les maladies tropicales est lancée à son tour, ciblant particulièrement 8 de ces maladies 20 . En 1977 , l’OMS publie une liste de substances peu coûteuses permettant de traiter les maladies à forte prévalence. En 1978, l'OMS, au travers de la déclaration d'Alma-Ata , élabore d'une nouvelle stratégie appelée "Santé pour tous" pour l'an 2000 fixant les bases de la revendication actuelle de l'OMS pour une couverture sanitaire universelle 16 , 13 . Cette déclaration fixe des principes comme l'égalité des droits au soin, la participation de la population, l'importance de la prévention, d'une approche holistique tant scientifique qu'économique 13 . Elle définit la notion de soins primaires, qui fonde ses axes d'action sur l'éducation à la santé, une bonne alimentation, l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, la santé de la mère et de l'enfant, la vaccination contre les maladies infectieuses, le contrôle des épidémies et des pandémies, les soins médicaux courants et l'accès au matériel médical 13 . En 1979, la variole est déclarée comme éradiquée 18 .
Trois des anciens directeurs du Programme mondial d'éradication de la variole lisant la nouvelle de l'éradication de la variole dans le monde, en 1980.
Certains auteurs considèrent qu'à partir des années 1980 , l'OMS connut une certaine « traversée du désert » 19 en raison de choix contestables (quasi-démantèlement du Bureau sur la tuberculose ) et de l'hostilité de certains pays ( États-Unis , Royaume-Uni ) opposés à ce qu'ils considéraient être une politique coûteuse 11 . L’ industrie pharmaceutique a contesté tant la composition de la liste de médicaments essentiels que le principe même de son établissement 13 . Elle la considérait comme un obstacle à l’optimisation des soins médicaux et au progrès. En 1979 , l’OMS augmentait la liste à 300 médicaments et ne la préconisait plus que pour le Sud. Avant 1987, le premier médicament antirétrovial est homologué par l'OMS 16 . En 1985, un programme de lutte contre le Sida est mise en route 20 . En 1986, la charte d'Ottawa pour la promotion de la santé est établie. La même année, sous l’influence de leurs industries pharmaceutiques, les États-Unis demandent à l’ Assemblée mondiale de la santé (AMS) de modifier la politique de l’OMS. Celle-ci devait se limiter à des programmes verticaux de lutte contre les maladies prioritaires . À la suite du refus de l’Assemblée, les États-Unis suspendent le paiement de leur cotisation, qui représente 25 % du budget 19 . En 1988 , Mahler n’a pas été reconduit à la direction générale. Il a été remplacé par le libéral Hiroshi Nakajima . Les États-Unis ont repris une participation mais sous forme d’une contribution volontaire à des programmes ciblés en dehors du contrôle de l’Assemblée mondiale de la santé. Les enjeux sanitaires mondiaux étaient alors pris en charge par des fondations privées ainsi que par la Banque mondiale 11 . Toujours en 1988, un programme pour éradiquer la poliomyélite est lancé 18 .
Dans les années 1990, l’OMS est concurrencée par la Banque mondiale . Celle-ci réagit aux critiques concernant les conséquences des ajustements structurels sur la santé des populations. Très vite, les moyens qu’elle déploie pour l’amélioration de la santé se trouvent sans commune mesure avec ceux de l’OMS. Les critères d’action de la Banque mondiale n’étaient pas les mêmes que ceux de l’OMS. La Banque mondiale utilisait un indicateur d’efficacité (DALY) qui calculait le coût/bénéfice sur la base du nombre d’années de vie perdues par pathologie. L’OMS en revanche avait une approche clinique plutôt que de rentabilité . Ainsi, dans la lutte contre la tuberculose , elle appliquait la stratégie DOTS . L’accent était mis sur le risque de résistance aux antibiotiques et de développement de souches multi-résistantes. Peu à peu l’OMS est marginalisée dans les politiques de santé. La Banque mondiale et les Fonds privilégient les partenariats public-privé et les politiques de santé restent encore largement dans le domaine des États-nations 21 .
Lion Murard parle d'une « sorte de seconde naissance » de l'OMS 22 . Selon l'historien Patrick Zylberman, cela s'explique largement par la recrudescence de maladies épidémiques 11 telles que le sida , la tuberculose (en 1985 - 1991 à New York ), la peste (en Inde en 1994 ), l' Ébola (au Zaïre en 1995 ), etc. L'OMS met en place le programme DOTS visant à contrer le retour de la tuberculose (1995) 16 , la Division des maladies transmissibles ( 1996 ) 16 , le Global Outbreak Alert and Response Network ( 2001 ), chargé de signaler à Genève « tous les événements susceptibles de donner lieu à des urgences sanitaires de portée internationale » et non plus seulement les occurrences des trois pathologies quarantenaires traditionnelles ( peste , fièvre jaune et choléra 11 ).
À partir des années 2000, l'OMS gagne un statut de première importance sur les questions des épidémies et des pandémies tel que la grippe aviaire, le SARS, Ebola 23 . Le 12 mars 2003, l'OMS lance une alerte globale concernant les déplacements à destination de l' Asie et du Canada , sans y avoir été préalablement autorisée par les États, en raison de l'épidémie de SRAS , et s'oppose à la république populaire de Chine concernant les statistiques et le développement de l'épidémie 11 . La même année, l'OMS met en place une convention cadre pour la lutte antitabac 16 . En 2005, le Règlement sanitaire international est élargi au-delà des maladies spécifiques précédemment définies, qui dépossède les gouvernements de leur droit de veto sur le renseignement épidémiologique 11 et accompagne le développement dans tous les pays de systèmes efficients de surveillance épidémiologique 16 .
En 2009, l'apparition du virus grippal H1N1 pousse l'OMS à collaborer au développement de vaccins contre la grippe 16 . En 2014, la lutte contre la flambée épidémique sans précédent du virus Ebola met en avant le rôle de l'OMS 16 .
Le 31 janvier 2020, l’OMS déclare une « urgence sanitaire mondiale » devant l’ épidémie de Covid-19 24 .
Pour répondre aux besoins des personnels de santé des États membres qui souhaitent un meilleur accès à la formation continue, l'OMS créé l' Académie de l'Organisation mondiale de la santé inaugurée le 27 septembre 2021 à Lyon ( France ) 25 .
Le 23 juillet 2022, L'OMS déclare l' épidémie de la variole du singe en cours comme une urgence de santé publique de portée internationale 26 .
Plus récemment, a été question d'un traité sur les Pandémie (voir aussi : International Treaty on Pandemic Prevention, Preparedness and Response (en) ) dans le cas d'une éventuelle Maladie X et qui pourrait être signé en mai ou juin de cette année 2024 27 , afin de mieux se préparer à la future Pandémie contrairement à ce qui avait été le cas pour la Covid 19 28 .
Fonctionnement
Le fonctionnement de l'OMS s'articule autour du siège situé à Genève , de six groupes géographiques délocalisés et d’un secrétariat dirigé par le directeur général.
Structures
Assemblée mondiale de la santé
L' Assemblée mondiale de la santé est l'organe décisionnel suprême de l'OMS. Elle se réunit généralement à Genève en mai chaque année et des délégations de ses 194 États Membres 2 , 29 y siégent. Chaque membre dispose d'une voix 20 . Elle a pour fonctions principales d'approuver le budget programme de l'OMS pour l'exercice biennal suivant et de statuer sur les grandes orientations politiques de l'Organisation. Les règlements sont votés par l'Assemblée mondiale de la santé à la majorité simple et entrent en vigueur pour tous les États membres sauf si ceux-ci refusent ou émettent des réserves dans les délais prescrits pour la notification. Elle adopte à la majorité des deux tiers de nouvelles conventions internationales sur la santé pour combler des lacunes en diverses matières. Toute convention doit être ratifiée par chaque État pour entrer en vigueur. Par exemple, elle a adopté la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, que seulement 6 États n'ont pas ratifiée 30 . L'Assemblée fixe la politique et le budget de l'OMS 20 .
Le Conseil exécutif est l'organe chargé d'administrer l'OMS 20 . Ses 34 membres sont élus intuitu personæ pour trois ans par l'Assemblée. Ces membres doivent avoir une compétence sanitaire, être représentatifs des organisations régionales de l'OMS 20 . Les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies ont de facto un membre au sein de ce comité 20 . Le Conseil se réunit au moins deux fois par an 20 . Ses principales fonctions sont d'appliquer les décisions et les directives de l'Assemblée mondiale de la santé et de lui indiquer des orientations 31 .
Secrétariat
La Directrice de l'OMS Margaret Chan avec Bill Gates à l'Assemblée mondiale de la santé de 2011.
Le secrétariat est dirigé par le directeur général, nommé par les États membres pour une période de cinq ans, sur proposition du conseil exécutif. L'ensemble du personnel de l'OMS est sous la direction du secrétariat 20 .
Le personnel du secrétariat de l'OMS se compose de professionnels de la santé, d'autres spécialistes ou experts et d'un personnel administratif travaillant au siège à Genève et sur le terrain, dans les six bureaux régionaux et ses 149 bureaux de terrain dans les pays, territoires ou zones. Les pays qui n’ont pas de bureau de l’OMS dépendent des bureaux de terrain les plus proches ou du bureau régional approprié 32 .
Le directeur général non seulement dirige le personnel du secrétariat, mais supervise le programme du conseil et cadre le budget de l'OMS. Il possède également une fonction de représentation de l'organisation tant envers ses membres que face aux médias. Ainsi il a une grande importance sur la question de levée de fonds et sur les politiques générales à mener 20 .