L' Association  la  Voûte Nubienne  (AVN) a  été créée  en 2000 par un  maçon français , Thomas Granier, et un paysan  burkinabè , Séri Youlou. 

En 1998, les deux amis ont eu l’idée d’adapter cette technique architecturale venue de l’ancienne Nubie – aujourd’hui la zone frontalière entre le Soudan et le sud de l’Egypte – pour réaliser des habitations bas carbone confortables, solides et économiques. Construites en terre crue, sans bois ni tôle, des matériaux encore largement utilisés dans les villages, ces voûtes constituent une alternative durable et écologique face à la désertification au Sahel. Depuis,  l’association française La Voûte nubienne  a déjà réalisé plus de 4 000 chantiers en Afrique de l’Ouest. Des maisons, mais aussi des écoles, des centres de santé, des bureaux, et même des lieux de culte.

Le concept technique Voûte Nubienne (VN) est un procédé architectural ancestral n’utilisant ni le bois, devenu rare, ni la tôle, chère et inconfortable. Réalisée principalement en terre crue, matériau largement disponible, la Voûte Nubienne est une solution d’habitat adapté, répondant aux usages privés et communautaires, en milieu rural comme en ville. 

Les avantages du concept VN 

• Les constructions en terre, souvent considérées péjorativement comme archaïques, présentent de nombreuses qualité d’usage pour leurs bénéficiaires tout en permettant la valorisation de l’archi-culture locale. 

Une Voûte Nubienne est : 

• Durable : les murs sont épais et le toit-terrasse résistant à la pluie et aux vents. Si elle est entretenue, la VN peut être transmise de génération en génération ; 
• Confortable : elle offre un confort thermique, acoustique et esthétique, mais aussi d’usage (utilisation du toit-terrasse et possibilité de construire en étage) ; 
• Écologique : pas de bois, pas de production ou de transport de matériaux importés (tôles ondulées, ciment, chevrons en acier) ; 
• Économique : la main d’œuvre représentant la quasi-totalité du coût d’une voûte nubienne, les clients peuvent participer au chantier et bénéficier alors d’une maison jusqu’à 50 % moins chère que les autres techniques constructives (pour le gros œuvre) ; 
• Adaptée à l’économie locale : la main d’œuvre et les matériaux sont locaux, l’implication directe des clients favorise une économie non monétarisée (auto-construction, entraide, échanges) et quand il y a échange de numéraire, celui-ci est réintroduit dans les économies locales ; 
• Facile à dupliquer : la technique est simplifiée et standardisée pour son appropriation facilitée par tous, sans besoin de connaissances avancées ou d’outils complexes.